Un formidable outil
- hypnoperceptus
- 13 nov. 2017
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L’hypnose ne théorise rien. Elle ne s’occupe que d’états. Un état stable ou non, solide ou fluide, avec un certain spin ou une certaine trajectoire.
Le travail de l’hypnose n’est pas de réfléchir sur l’état mais de le transporter, le changer, le faire communiquer avec d’autres états, énergies, fréquences… dans un univers qui dépasse le seul champ du vivant car tout devient vivant et interconnecté.
L’hypnose ne pense pas, elle agit. Le bouddhisme, un peu plus élaboré, pense les états. Cependant, son but est le même, déplacer l’être dans ses différents états. L’orienter vers la plus grande stabilité possible, approcher de la Claire Conscience. L’hypnose est un moyen de transport entre états. Déplacer, réorienter. Passer de l’ombre à la lumière, et, s’il y a trop de lumière, aller vers une nouvelle ombre plus adaptée. Se mouvoir.
Ses outils ne servent pas à penser. Ce sont des instruments manuels, des leviers au service de la physique. L’hypnotiseur est un terrassier qui mène son patient au ciel. Faisant fi de toute raison, sa pratique, jointe à ce qui s’appelle thérapies brèves, se situe au-delà des savoirs en place. Il s’agit en premier lieu de désapprendre, de sortir du lieu figé où l’on croit savoir. Être un instant dans la non-pensée, dans la suspension, dans le moment créatif, dans le non-regard.
L'antithèse de la raison qui a souvent conçu le symptôme ou la prison. Par une raison logique. Puisque la souffrance est déraisonnable, soyons-le encore plus, ne souffrons pas.
Au départ est l’intentionnalité.
Toute forme part d’une intention.
Le passage est quand on l'oublie, quand enfin la non intention libère.
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